Notre démarche
Notre histoire
Le projet de transformation artisanale du cacao naît en 2009 : notre couple (l’une est ivoirienne et l’autre est français) fait un retour en Côte d’Ivoire. Amonah, qui réalise pour une ONG une étude sur l’exploitation du travail des enfants en ville et en campagne, découvre le scandale de la traite et de l’esclavage d’enfants dans les plantations de cacao. Alors que le grand-père d’Amonah, petit paysan, a élevé ses 40 enfants grâce au cacao, qu’il a pu les scolariser et même envoyer certains à l’université, les planteurs d’aujourd’hui vivent en-dessous du seuil d’extrême pauvreté (voir En savoir plus).
Nous avions vécu en Amérique Latine, où l’on trouve du chocolat artisanal fabriqué avec des outils manuels.
En 2009, nous avons fabriqué pour la première fois du chocolat à partir des fèves de cacao de manière entièrement manuelle en utilisant des ustensiles de cuisine, puis dans un second temps en portant des fèves torréfiées dans un moulin comme il en existe sur tous les marchés d’Abidjan ainsi que dans beaucoup de villages. Ces moulins sont utilisées par les femmes pour transformer leur maïs, leurs arachides, leur manioc, etc., en farines et pâtes qu’elles iront ensuite vendre sur les marchés.
Première expérience de transformation en 2009 : pilon et bouteille
Le projet de transformation artisanale du cacao naît en 2009 : notre couple (l’une est ivoirienne et l’autre est français) fait un retour en Côte d’Ivoire. Amonah, qui réalise pour une ONG une étude sur l’exploitation du travail des enfants en ville et en campagne, découvre le scandale de la traite et de l’esclavage d’enfants dans les plantations de cacao. Alors que le grand-père d’Amonah, petit paysan, a élevé ses 40 enfants grâce au cacao, qu’il a pu les scolariser et même envoyer certains à l’université, les planteurs d’aujourd’hui vivent en-dessous du seuil d’extrême pauvreté (voir En savoir plus).
Nous avions vécu en Amérique Latine, où l’on trouve du chocolat artisanal fabriqué avec des outils manuels.
En 2009, nous avons fabriqué pour la première fois du chocolat à partir des fèves de cacao de manière entièrement manuelle en utilisant des ustensiles de cuisine, puis dans un second temps en portant des fèves torréfiées dans un moulin comme il en existe sur tous les marchés d’Abidjan ainsi que dans beaucoup de villages. Ces moulins sont utilisées par les femmes pour transformer leur maïs, leurs arachides, leur manioc, etc., en farines et pâtes qu’elles iront ensuite vendre sur les marchés.
Première expérience de transformation en 2009 : pilon et bouteille
Ces expériences nous ont permis de constater que la transformation artisanale du cacao est possible avec des machines disponibles en Côte d’Ivoire et non spécifiques au cacao.
Nous pensions lancer le projet en 2010, mais en Côte d’Ivoire les élections d’octobre tournent mal et mènent à un second épisode de guerre en avril 2011. Nous partons au Mexique, pays d’origine du chocolat, où nous complétons notre formation auprès de chocolatiers traditionnels.
Et c’est finalement en 2014 que nous commençons l’aventure du chocolat Yêrê.
Ces expériences nous ont permis de constater que la transformation artisanale du cacao est possible avec des machines disponibles en Côte d’Ivoire et non spécifiques au cacao.
Nous pensions lancer le projet en 2010, mais en Côte d’Ivoire les élections d’octobre tournent mal et mènent à un second épisode de guerre en avril 2011. Nous partons au Mexique, pays d’origine du chocolat, où nous complétons notre formation auprès de chocolatiers traditionnels.
Et c’est finalement en 2014 que nous commençons l’aventure du chocolat Yêrê.
Nos valeurs
Face aux nombreux crimes du capitalisme qui nous révoltent, nous en avons choisi un qui nous touche personnellement dans notre histoire familiale, celui qui étrangle les cacaocultrices et cacaoculteurs, leurs enfants et leur main d’œuvre mineure ou majeure. Nous avons voulu passer du côté de l’action, pour ne pas rester dans le discours et la culpabilité.
Ceci n’est qu’une tentative maladroite et toujours perfectible de construire un exemple d’alternative, pour que d’autres s’essayent à leur tour.
Nous sommes donc dans le processus de construction d’une filière équitable au Nord comme au Sud :
Agroécologie
Des planteurs qui expérimentent une alternative agro-écologique aux plantations intensives de cacao, et qui sont certifiés AB (nous espérons certifier notre chocolat en 2020). Des emballages sans plastique ni aluminium.
Prix équitable et Création d’emplois en Côte d’Ivoire
Du cacao payé à un prix juste avec une prime de développement conséquente permettant à la coopérative de mener des projets collectifs.
Une transformation du cacao en Côte d’Ivoire, pour créer des emplois sur place et diffuser le savoir-faire de transformation pour que d’autres (groupements de femmes, coopératives de paysans, etc.) puissent nous imiter ;
Artisanat en France
Un travail artisanal à petite échelle en France, privilégiant la qualité et l’originalité, et qui nous offre une autonomie dans nos choix quotidiens, de lieu de vie, d’emploi du temps.
Nous sommes membres de Slow Food, le réseau international qui milite pour des « aliments bons, propres et justes «
Répartition de la valeur
dans notre filière
Contact
tel
(+33) 04.75.21.38.97
Adresse
Marronnages,
28 Impasse du Peuplier
26410 Glandage
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